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Rencontre au bout du fil

Je m’ennuie tellement au travail durant mes longues journées de solitude que j’ai pris l’habitude de faire du téléphone rose.

Mon plaisir au quotidien ?

Trouver un homme à qui parler au tel, passer un bon moment, le séduire.

Il est trois heures de l’après-midi et je termine mon travail, puis je décide d'appeller le numéro rose. J'enregistre rapidement mon pseudo. Ni une, ni deux, voilà que des dizaines demandes de conversation privée arrivent. Toujours les mêmes demandes, j’en ai horreur : «Bjr, moi c Laurent, tu peux te décrire stp ? » ou bien « Slt, tu recherches quoi ? ».


Je ne comprendrai jamais comment on peut être aussi peu engageant. Je suis là pour rêver, alors un peu d’effort, messieurs ! Bon, avouons que je suis là pour la même raison qu’eux, seulement, moi, je prends mon temps.


Je me décide à leur répondre et enregistre la même réponse à tous : « Bonjour, moi, c’est Hannaé, que voulez-vous savoir exactement ». Oui, précisons aussi que j’ai horreur de me décrire et je préfère qu’on cible plus la demande. « Mon tour de poitrine ? 95C », « Mon poids ? 65 kg » pour le reste aucun intérêt pour les demandeurs.


Bientôt je ne sais plus où donner de la tête, partout des demande de conversation privée. Incroyable, ils doivent tous être en chaleur ou alors je suis la seule fille disponible sur le réseau.

Enfin un message m’interpelle :


Ces quelques mots retiennent mon attention, il s’agit pourtant certainement d’un Casanova de pacotille, mais tant pis je passerai un bon moment. Je réponds donc à cet expert dans l’art de séduction :

Bonjour, moi, c’est Hannaé, enchantée.

Sa réponse est immédiate :

Moi, c’est Cyril, enchanté également. J’espère que je ne te dérange pas, tu dois être harcelée !


Je prends mon temps afin de faire effectivement la femme très harcelée alors que j’ai coupé court aux autres dialogues.

Je passerai sur les banalités d’usage, les demandes de mensurations, mes sous-vêtements,… Il m’a tout demandé, mais sa façon de le demander est tellement séduisante que j’ai tout dévoilé. À mon tour, j’ai posé des tas et des tas de questions et Cyril m’a répondu. J’ai appris qu’il est marié et père de famille, qu’il est policier et qu’il vient régulièrement sur le réseau afin de faire des rencontres.

L’après-midi se passe au rythme de nos échanges et je ne me rends pas compte de l’heure. Rapidement, je lui promets de revenir le lendemain et je raccroche.

***

Je ne tiens pas souvent les promesses faites à des inconnus, mon travail passe avant tout. Je ne retourne donc par sur le réseau les jours suivants. Pourtant je pense à Cyril, à ses mots lourds de sens, ses invitations déguisées. Je suis curieuse d’en savoir davantage et je brûle de dialoguer de nouveau avec lui.

C’est vendredi, je termine rapidement mon travail et décide de passer un petit moment sur le réseau. Mon pseudo fait des miracles, j’ai toujours autant de succès auprès de ces messieurs. Je ne leur réponds pas de suite, trop occupée à chercher mon « Cyril ». Grande déception, il n’est pas présent. Tant pis, je prends sur moi et envoie mes réponses à « Beau black » ou « Grosse queue ». L’heure tourne et je me décide à couper quand je vois que Cyril se connecte enfin. Mon cœur bat la chamade, il va venir me parler. J’attends, mais il ne se décide pas. J’enrage, je peste et décide de me lancer. J’entame un dialogue privé.

Je redouble de rage, il ne me répond pas. Je me prépare à couper quand enfin la réponse tant attendue arrive.

Le monsieur est-il rancunier ? C’est peut-être pour cette raison qu’il ne répondait pas.

Je n’aime pas donner de photo, car on se sait jamais où elle peut finir, pourtant je m’exécute et j’envoie mon plus beau profil. J’attends une réponse qui tarde à venir, enfin il se décide à me reparler au bout de quelques minutes.

À mon tour je lui demande de m’en faire parvenir une. Je la reçois immédiatement et ouvre le mms reçu. Waouuhhh, il est vraiment beau. Grand, brun, yeux marron, une légère barbe, un regard ténébreux de « Bad Boy » en un mot irrésistible.

Pourtant il est inimaginable pour moi de le rencontrer. Je ne suis ici que pour me divertir, rien d’autre.

Devant son insistance, je décide de couper court à la conversation, mais je lui donne quand même l’adresse de mon bureau. De toute façon, je sais qu’il n’oserait jamais y venir.

Il est 17 h 00, je sors du bureau, lassée de ce petit jeu, insatisfaite aussi. Je me pose beaucoup de question.

Les états d’âme des femmes, un vrai casse-tête…

°°°

Les journées passent, mon activité me demande beaucoup de temps et j’en oublie Cyril. Il m’arrive régulièrement de rester au bureau pendant ma pause déjeuner. Je peux ainsi travailler sans être dérangée par le téléphone ou par les clients.

Il est 12 h 45 en cette belle journée d’été, quand j’entends une moto qui se gare sur le parking de l’entrepôt, je n’y prête aucune attention, je n’attends personne. Ma surprise est de taille quand la porte s’ouvre et que Cyril entre.

Il est habillé sans prétention d’un jean et d’un T-shirt et pourtant il dégage de sa personne beaucoup de sensualité. Je suis ébahie et n’émets aucun son. Lui souriant me dit :

Bien évidemment, je ne l’apprécie pas :

Nous nous embrassons sur les joues comme de vieille connaissance. Je suis gênée, dois-je lui dire que je ne m’appelle pas Hannaé ? Que je n’ai pas pour habitude de rencontrer des hommes sur mon lieu de travail ? Son regard glisse sur mon corps et me déshabille littéralement, j’en suis très perturbée. J’essaie tant bien que mal de sauver les apparences et je lui adresse mon plus beau sourire en lui demandant poliment :

Silence.

Toutes ces futilités m’agacent, il faut que je trouve une parade.

Il se rapproche de moi et m’effleure d’un baiser dans le cou, il s’y attarde.

Je ne dis rien et lui souris. Et c’est dans un dernier regard qu’il referme la porte derrière lui.

°°°

Me voilà de nouveau dans mon bureau, j'appelle le service de tel rose. Je suis troublée à l’idée de reparler à Cyril après ses propos de la veille. J'enregistre mon pseudo et accède au réseau. Je cherche et je m’aperçois avec plaisir qu’il est déjà là.

Cette fois-ci, Cyril ne me fait pas attendre et entame rapidement la conversation.

En homme expérimenté, il est direct, pas de perte de temps pour ce qui est superflu. Je suis, quant à moi, étonnée par son manque de tact et je ne sais que lui répondre. D’un côté, j’ai envie de passer du temps avec lui, de l’autre, je n’ai pas envie de franchir de nouveau l’interdit. Je ne lui donne donc pas ma réponse de suite, je veux le faire languir et jouer un peu. Il tente de me faire céder en vantant les mérites de son bain bouillonnant qu’il vient d’installer dans sa garçonnière. Je décide de jouer le jeu.

Nous fixons le lieu et l’heure du rendez-vous, puis n’ayant plus grand chose à nous dire nous mettons fin au dialogue.

Quand je raccroche je me demande pourquoi j’ai accepté. Curiosité ? Désir ? Je n’en connais pas la réponse. Je sais seulement que j’ai déjà trompé mon mari et que je pourrais de nouveau franchir le pas. J’aime faire l’amour et prendre du plaisir, j’aime jouer avec le feu et me brûler et surtout je ne peux résister bien longtemps à la tentation.

°°°

Le vendredi arrive, je prétexte une sortie avec des copines et mon tendre chéri n’y voit que du feu. Pourtant je me suis habillée avec application : un robe tube noire m’arrivant à mi-cuisse et dévoilant la naissance de mes seins, des sous-vêtements en dentelle transparente. Une légère touche de maquillage et de parfum viennent compléter l’ensemble. Je laisse mes longs cheveux bouclés retomber en cascade sur mes épaules. Satisfaite du reflet que me renvoie le miroir, je gagne ma voiture.

Comme à mon habitude, je suis en avance et j’ai tout le loisir de réfléchir à cette situation. Bon, soyons franc, je me torture l’esprit. Est-ce que j’ai pris la bonne décision en acceptant un rendez-vous chez un inconnu ? Dois-je prendre mes jambes à mon cou et lui poser un lapin ? Je décide de rester en tout bien tout honneur et ce, juste pour boire un verre.

Mon téléphone portable vibre, c’est lui, et c’est le cœur battant que je décroche :

Mon dieu, je vais avoir une attaque et il est trop tard pour reculer.

Sa voiture, une magnifique BMW, arrive et Cyril en descend. Il n’a pas fait d’effort particulier pour s’habiller et il ne porte qu’un jean et une chemise noire légèrement entrouverte dévoilant le début d’une fine toison brune et une peau mate. Je peux voir dans son regard que mes efforts sont eux récompensés. Il me prend la main et y dépose un baiser tout en continuant à me dévorer du regard.

Il est le maître du jeu, c’est indéniable et moi, je suis son jouet du moment.

La voiture chemine pendant quelques minutes dans les rues de la ville. Rien ne vient perturber le silence qui règne dans l’habitacle. Nous arrivons devant un immeuble sans prétention et j’en suis assez déçue. Cyril ouvre la porte d’entrée et pénètre dans l’immeuble. Je le suis en silence et nous gravissons ensemble les escaliers en colimaçon. Il s’arrête devant une immense porte en bois et y insère une clef.

La pièce est petite, mais bien décorée. Au centre, un immense canapé d’angle noir bordé d’une table en verre. Les murs sont couverts de reproductions de peintures d’artiste. Çà et là, des étagères où des souvenirs de voyage s’entassent.

Je me glisse bien droite sur le canapé, je ne suis vraiment pas à l’aise. Cyril revient avec les verres et m’en tend un.

Il se baisse à la recherche d’un CD, puis bientôt une agréable musique se diffuse. Afin de finir sa mise en scène, il règle la lumière au plus bas.

L’homme sait y faire, l’ambiance porte vraiment à la détente. Il s’assoit à côté de moi.

Tout en me regardant, il se baisse à mes pieds et ôte mes escarpins. Ses mains effleurent mes chevilles, ses pouces s’attardent sur les lanières, il prend son temps. Il vient se rasseoir sur le canapé et porte mes jambes à lui. Doucement ses mains montent et descendent sur mes mollets et se rapprochent de mes cuisses. Tout va trop vite à mon goût.

Dans un sourire moqueur, il me tend mon verre de vin rouge que je prends en tremblant. Son regard ne me quitte pas, je baisse le mien.

Chacun de son côté, nous sirotons notre verre de vin en silence. Cyril ne me quitte pas une seule seconde du regard. Le message est très clair : il a envie de moi et il compte bien que je cède. Je romps le silence :

Je lui pose encore et encore des tas de questions, puis à son tour, il me demande si j’ai déjà eu des aventures extraconjugales.

Il est surpris de ma franchise ou peut-être par le fait que j’ai déjà un amant. Pourtant il ne me fait aucun reproche, aucun commentaire et enchaîne :

Nos verres se vident au fur et à mesure que le temps passe et nous parlons de tout sans tabous. L’alcool fait son effet, je me sens détendue et pourvue d’une audace nouvelle. Cyril s’en aperçoit peut-être, il se rapproche de moi et pose ses mains sur mes jambes. Je tends les mains vers ses épaules, m’attarde sur son dos et plonge sur ses fesses. Comme s’il n’attendait que ce signal de ma part, il se penche sur moi et m’embrasse sauvagement. Sa langue cherche la mienne, nos souffles se mêlent.

Ses mains remontent sur ma cuisse à la recherche de ma culotte afin de m’en débarrasser. La fine barrière de tissu n’est bientôt qu’un lointain souvenir, ses doigts sont libres et s’attardent sur mon clitoris, je gémis doucement.

Un à un il ôte les boutons de ma robe et en entrouvre légèrement les pans, puis se redresse pour mieux me contempler ; ma respiration est saccadée.



Je ne suis plus qu’une boule de désir, le contact de ses mains sur ma poitrine me laisse haletante. Sa bouche vient sucer avec ardeur la pointe de me seins, puis ses dents les mordillent.

Il se redresse et me soulève dans ses bras pour nous mener dans sa chambre. Des bougies sont allumées partout. Il a tout prévu et il savait par avance que je céderais.

Il me pose au centre du lit et termine de se déshabiller. Il me rejoint et m’enlève complètement ma robe qui vient atterrir avec le reste des habits sur le sol.

J’exécute son ordre. Je suis à présent entièrement nue, ses yeux chargés de désir me dévorent.

Il se jette sur moi et m’embrasse brutalement. Je le repousse afin de reprendre mon souffle. Sa bouche descend sur mon cou, trace sur mon corps un chemin brûlant jusqu’à mes pieds, puis elle remonte au creux de mon intimité. Je retiens ma respiration. Il y dépose un baiser. Je frissonne. Il me regarde et dit :

Il plonge sur mon clitoris et je retiens un cri de plaisir en me mordant la lèvre. Sa langue me lèche avec application, ses doigts s’insinuent dans ma chair par de puissants va-et-vient. Je ne retiens plus mes cris de plaisir, je gémis bruyamment sous cette délicieuse torture. Peu à peu, je sens l’orgasme venir à moi. Il faut qu’il s’arrête.

Je ne peux finir ma phrase, je suis secouée par le plaisir qui me submerge. Il se relève et me regarde.

Je lui souris. À mon tour, je veux lui prodiguer du plaisir. Je me redresse et prends sa longue queue dans mes mains pour l’avaler à pleine bouche. Ma langue tourne autour de son gland, mes mains montent et descendent sur sa tige. À son tour, il gémit. Je redouble d’ardeur, ses gémissements m’encouragent.

Ma salive se mêle à ses sécrétions, son sexe double de volume. Ses mains retiennent ma tête prisonnière et me donnent la cadence à suivre.

Il farfouille dans un tiroir à la recherche du précieux morceau de plastique. En habitué, il l’enfile sur son sexe rapidement.

Il se positionne au-dessus de moi, le temps s’arrête pendant des fractions de secondes qui me semblent durer une éternité, puis il me pénètre dans un grand mouvement de rein. Sa bouche vient retrouver la mienne. Nos souffles se rejoignent ainsi que nos cris de jouissance. Malheureusement notre plaisir n’est que de courte durée, le préservatif vient de se déchirer.

Nos tentatives demeurent sans succès, les préservatifs sont trop petits.

Sa langue reprit donc sa place entre mes cuisses, ses doigts aussi. Je ne peux résister bien longtemps à ses assauts, je suis trempée. Il me fait jouir une seconde fois, puis me regarde en léchant ses doigts.

Mon corps est repu de plaisir, je n’ai plus envie de bouger. Pourtant je me dois de lui procurer à mon tour cette jouissance qu’il est en droit de recevoir. Je me mets au-dessus de lui et recommence la fellation faite il y a quelques minutes. Je suis vite récompensée par de grands jets de sperme que je me décide à avaler.

Je me redresse afin de récupérer mes habits, Cyril me retient.

Nous passons encore quelques heures ensemble et, cette fois-ci, nous décidons de passer outre le préservatif. Nous avons oublié le bain bouillonnant et nous sommes restés dans le lit. J’ai été à lui et il m’a fait crier encore. J’ai de nouveau avalé et il m’a encore savourée. Je suis sortie de l’appartement comblée.

Par la suite, Cyril m’a relancé de nombreuses fois et je trouvais toujours une bonne excuse pour me refuser à lui. Pourquoi ? Je n’en connais pas la raison. Pourtant il a été l’amant le plus merveilleux que j’ai rencontré. Il m’a dominée comme je l’aime avec force, mais sans douleur, et m’a donné beaucoup de plaisir. Il reste aujourd’hui mon souvenir de femme infidèle, le plus ancré dans ma mémoire.

Hannaé

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